Vallée de la Nubra
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
« No ducor, duco. » - « Je ne suis pas conduit, je conduis. »
Devise de Sao Paulo
Bem-vindo à Sao Paulo !
Il fait beau le matin et tu n’as jamais vu autant d’eau tomber du ciel l’après-midi. Il fait une chaleur étouffante alors que les paulistas sont habillés chaudement.
Ville immense et oppressante, les écarts de richesse sont impressionnants et l’insécurité est bien présente. Mais il règne ici une vibration artistique particulière, de beaux endroits et les brésiliens sont sympas donc ça va, c’est pas la cata !
Plus grande ville d’Amérique du Sud avec plus de 12M d’habitants, elle est aussi la plus grande ville italienne du monde (6M d’italiens à Sao Paulo). Elle est également le principal centre financier, commercial et industriel de l’Amérique latine, ce qui en fait la capitale économique du Brésil.
Après une douzaine d’heures de vol j’arrive enfin à Sao Paulo, première étape d’un long voyage.
Je suis tout de suite saisie par la chaleur et me libère des couches accumulées à cause des températures négatives du départ.
Il est 6h du matin. Je prends le temps d’assimiler les informations. J’aimerais prendre un taxi mais je me rend compte que je suis paralysée par la peur.
Quitter l’aéroport, c’est commencer officiellement mon voyage. C’est concrétiser pour de vrai des mois de travail, c’est ce dernier pas après lequel je ne peux plus reculer. Je ne sais pas pourquoi mais il est difficile ce pas. Il faut se lancer.. Mes copines me rassurent par message et me donnent un peu de courage. Allez ça suffit, J’y vais !
Ici, on parle portugais. Autant vous dire que je ne comprends rien et que c’est compliqué de me faire comprendre. J’arrive tant bien que mal à prendre un taxi et embarque pour la ville. L’aéroport est à 1h30 de route de l’auberge que j’ai choisi. Je dormirai finalement tout le trajet, ça vallait le coup d’avoir peur !
Après avoir été accueilli dans une auberge sympa quoique un peu excentrée, je rejoins mes collocs, un argentin et un brésilien, au parc Ibirapuera.
Poumon de la ville, ce parc est à la fois un lieu de promenade, de rencontre et de loisirs. On y trouve des restaurants, de quoi faire de la barque, mais aussi des musées et des oeuvres contemporaines.
Après quelques pas, la pluie nous surprend. Nous nous abritons sous un pauvre parasol qui s’avèrera rapidement être inutile lorsque la grêle prendra le relais. Nous finirons trempés jusqu’aux os, observant l’eau former des lacs au milieu du parc. Le taxi s’avèrera naviguer plus que rouler, et cette première journée se terminera confortablement à l’auberge, alors qu’un magnifique coucher de soleil s’offrira à nous, entre ciel d’orage et calme d’après tempête.
Premier réveil à Sao Paulo, je pars en métro pour ce que je pense être le centre ville.
En fait ici, il n’y a pas de « Downtown » à proprement dit. La ville est immense, et les centres d’intérêts sont éclatés un peu partout.
Je trouve la cathédrale da Sé. Détruite puis reconstruite à plusieurs reprises, elle est aujourd’hui un des plus grands édifices religieux au monde. Son orgue de 12000 tubes est l’un des plus grands d’Amérique du Sud. L’intérieur est épuré et des chants religieux accompagnent ma visite.
Sur le parvis, la plaça da Sé est longée de palmiers. Quelques scènes de vie, une dame courant après son sac en criant au voleur et un temps menaçant. Je range prudemment mon appareil photo et marche en direction d’autres points d’interêts de la ville. Erreur de jugement, c’est à côté sur le plan mais il me faut bien 1h de marche pour gagner un autre quartier.
Les rues sont sales, l’ambiance est oppressante et je ne me sens pas à l’aise. Je marche vite au milieu du béton, des oeuvres d’art recouvrants les murs et des sans-abris couchés à même le sol. Je vais de points en points, suivant l’itinéraire tracé au préalable sur mon téléphone.
Après quelques heures de marche, j’arrive sur l’Avenida Paulista. Plus grande et plus célèbre artère de la ville, elle est bordée d’arbres et respire le luxe.
Ici, les haillons ont laissés place aux costumes et aux cravates. Les pieds nus ou mal chaussés se dressent maintenant sur des talon aiguilles et les vitrines sales et désordonnées ont laissées place aux grandes marques et aux façades propres et bien rangées.
Haut lieu d’art, place principale des grands défilés, concentration de grands centres financiers et sièges sociaux, elle est le symbole de la puissance économique de la ville. L’avenue Paulista est également le principal centre touristique, artistique, culturel et médiatique de Sao Paulo.
Ne préférant pas m’y attarder surprise par le contrat sidérant, je continue ma marche et me retrouve dans un quartier un peu plus huppé de la ville. C’est ici que se trouvent les villas et belles maisons des paulistas.
La pluie mettra fin à cette longue promenade citadine et je finirai cette journée épuisée par les émotions du jour.
Je terminerais mon séjour à Sao Paulo par Vila Madalena, quartier de jeunes, d’artistes et de communautés minoritaires.
Ici l’ambiance est différente. Plus légères, plus joyeuses et bien plus colorées, les rues offrent au regard bien des oeuvres. Chaque coin de béton, chaque centimètre de brique, chaque pavé au sol est recouvert de pigments colorés égaillant la vie des habitants.
Les touristes et les jeunes se retrouvent ici. Boire un coup, se faire tatouer ou percer, prendre des photos.. Les rues regorgent de vie malgré le temps menaçant. Je tombe même sur un photographe avec qui on improvisera un shooting !
Entre art, mode, musique, restaurants et bars branchés, voilà de quoi bien conclure la visite de cette drôle de ville !
São Paulo :
Logement : Hostel Casa Azul. 13€, dortoir mixte, Petit déjeuner à 5€.
Food : Casaria SP
A Faire : Parc Ibirapuera, Avenue Paulista, Vila Madalena, Beco do Batman, Cathédrale da Sé, Mercado municipal
A savoir : La ville est dangereuse surtout la nuit, Uber (VTC) fonctionne très bien, Sao Paulo est une des villes les plus chères du Brésil.
Moyenne : 46€/jour/pers.
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Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.
Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.
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