« Un oiseau blanc volait entre le ciel et l'eau, dessinant sa grêle envergure sur le ciel immuablement bleu et la reproduisant dans la mer calme. »
Bacalar est une petite ville reposante entre Mexique et Bélize au bout de la Riviera Maya. Sa lagune entre azur, turquoise et autres nuances de bleu est une des merveilles de la nature.
Encore épargné par le tourisme de masse, ce petit village de pêcheur est voué à devenir comme Tulum et Cancun d’ici quelques années. Controlé par les narco trafiquants.
Ici, c’est encore un petit paradis calme et paisible où l’accès à la lagune est libre et où les auberges et commerces sont encore modestes et pittoresques. Le réseau est rare, l’accès à l’eau et l’électricité est un peu chaotique mais c’est encore authentique.
On voit les berges du lac commencer doucement à s’équiper de tractopelles et d’échafaudages en vue d’une urbanisation imminente. Triste est de constater que ce petit village va devenir une énorme station balnéaire dans les 4 ans à venir.
La Laguna Bacalar est un grand lac d’eau turquoise bordé par quelques cenote ouvertes. Les cenote sont des puits naturels considérés comme sacrés, dans lesquelles l’eau pure des nappes phréatiques est directement à la surface. Elles sont parfois souterraines et parfois ouvertes, et la péninsule du Yucatan en dénombre environ 10 000. La faute à la météorite ayant fait disparaître les dinosaures qui est tombée au nord de la péninsule du Yucatan et a fait onduler la croûte terrestre, laissant des puits d’eau douce très profonds où la biodiversité et la pureté est unique.
Je me promène dans la petite ville de Bacalar. La citadelle garde la lagune sur laquelle quelques catamarans voguent tranquillement au gré des vents. Entre les averses, des touristes se promènent et profitent des eaux chaudes de la lagune dans une ambiance joyeuse.
Certains partent en expedition dans les cenote, d’autres dans les sites archéologiques alentours. Les restaurants battent leur plein et la vie se fait douce, paisible. Au loin le grondement des pelleteuses se fait entendre, signe que la ville se transforme rapidement. Les locaux en font le triste témoignage. En attendant, le quotidien hésite entre faire des longueurs dans les eaux douces et chaudes de la lagune pour préparer la suite des randonnées, ou pédaler le long du rivage pour aller d’une cenote à l’autre. Douce vie.
Bacalar :
Logement : Mecate Hostel by Xibalba. 12€, dortoir mixte, cuisine, terrasse, Petit déjeuner inclus.
A faire : Laguna Bacalar, cenote azur, sites archéologiques, canoë, catamaran
Food : Mr Taco, Los de Atlixco
Moyenne : 24€/jour/pers.
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.
Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.
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