Vallée de la Nubra
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
« Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien. »
Sidney A. Friedman
Construire un projet, c’est d’abord l’imaginer, le réfléchir, puis lui donner vie.
Mais alors comment s’y prendre ?
Quelles sont les étapes, les choses à faire et à penser pour mener à bien un projet ?
Ne rien laisser au hasard, savoir s’entourer et surtout ne pas se laisser décourager par toutes les étapes. Prendre le temps de faire les choses dans l’ordre et ne pas être trop impatient sont, à mon sens, les premières clés de réalisation d’un gros projet.
Découvre ci-dessous le détail des étapes et les sites et astuces qui m’ont aidé tout au long de la mise en place et la construction de La Mariposa.
En premier lieu, il faut définir le projet.
Quoi, pourquoi, sous quel délais, pour quelles motivations, quels sont les objectifs concrets du projet et comment les atteindre.
Dans le cas de La Mariposa, l’objectif est de récolter des fonds pour les tumeurs endocrines. Il faudra donc trouver un organisme pour qui s’engager, mais aussi le moyen et la manière. Un tour du monde, des randonnées, pour Gustave Roussy, en tant que projet indépendant. Ce sont les choix que je ferai après de mûres réflexions seule, mais aussi en discutant avec mon entourage.
Une fois que tout ça est bien déterminé, il est temps de passer au concret : la mise en place du projet.
Pour la deuxième étape, il faudra précisez le voyage.
Un tour du monde et des randonnées d’accord, mais combien de temps ? A partir d’où ? Quelles randonnées ? Seule ? Ou avec qui ? Quel budget ?
Toutes ces questions doivent trouver réponse dans cette partie là, avant de pouvoir communiquer sur le projet.
C’est essentiel que cette étape soit bien faite pour que la suite se déroule bien. Si cette étape n’est pas bien réalisée, il y aura par la suite des difficultés pour communiquer, planifier et organiser toutes les étapes à venir. Celle-ci est sûrement la plus courte, mais c’est aussi une des plus importantes !
C’est à cette étape que le projet devient concret. C’est une énorme marche à franchir, où le projet devient réel.
Pour La Mariposa, c’est là que j’ai trouvé le nom du projet, mais aussi que Clémentine Bleurvacq (designer graphique) a mis tout son talent dans un logo et une charte graphique sur mesure. C’est là également que Siobane Chagnaud (web designer) m’a appris à me familiariser avec WordPress et à commencé à m’accompagner sur l’aventure d’un site internet. C’est aussi à cette étape que j’ai fais une formation pour apprendre à communiquer sur les réseaux et à optimiser un projet, que j’ai pris contact avec l’Institut Gustave Roussy et que les choses concrètes se sont mises en place. C’est à cette étape également que j’ai rédigé le dossier de sponsors et établis la liste des personnes à contacter.
La phase de communication pouvait commencer, j’avais tous les outils en main.
Pour cette quatrième étape, c’est une affaire de communication et d’organisation.
Rédiger des mails, passer des coups de fils, publier sur Instagram, Facebook, LinkedIn… En parler, faire connaître le projet et ne jamais rien lâcher.
Cette étape est une course de fond. C’est à ce moment là que l’on apprend la patience tout en étant dans l’action permanente. Il faut parler du projet, le bouche à oreilles est un excellent vecteur. On connait tous quelqu’un qui connait quelqu’un qui peut nous aider, en parler à d’autres, et créer une chaine que l’on verra grandir de maillons en maillons.
A cette étape, il ne faut pas avoir peur des refus. Souvent, le projet n’est pas la cible de ceux à qui on l’envoie. Mais si ils sont touchés par la cause ou intéressés par ce qu’il se passe, alors peut-être qu’ils le partagerons ou en parlerons, personnellement ou professionnellement. Chaque mail, chaque démarchage, chaque vue du projet est un pas de plus.
Il est très important de ne pas se décourager face aux non-retours et aux silences. Et si il n’y a que des refus, il ne faut pas hésiter à changer d’axe, changer de cible ou de méthode. Cette partie du projet est longue et durera peut-être même pendant le voyage. Elle est à la fois belle parce que le projet grandis, prend de l’ampleur et touche, mais elle n’en est pas moins difficile et parfois fatiguant parce que l’essentiel du temps est passé à vendre, convaincre et parler du projet afin de le réaliser.
C’est grâce à cette étape que celle d’après est possible.
En parallèle de la communication, c’est aussi à ce moment là que le sac à dos se construit.
Faire la liste du matériel, prendre les billets d’avion, faire les réservations, préciser l’itinéraire.. mais aussi gérer les paperasse avant de partir (assurances, téléphones, cartes bancaires..). On communique sur le projet, et on organise le départ en même temps. C’est une très grosse étape où il ya beaucoup de choses à gérer. N’hésitez pas à demander de l’aide !
C’est ici que le projet prends son sens final. Il se réalise enfin.
Cette étape peut se superposer avec la précédente sur la communication, comme intervenir juste après.
C’est à cette étape que le voyage commence. C’est l’accomplissement des 4 étapes précédentes.
Vivre le résultat de plusieurs mois de travail. Observer des heures à douter, y croire, créer, avancer, convaincre, partager.. Observer des semaines de construction de projet devenir réelles.
C’est beau et intense à la fois.
Il faut cependant être attentif à observer les promesses et contreparties engagées dans l’étape précédente ! Respecter le budget, communiquer, rendre compte et tenir informé de la situation présente, gérer les imprévus.. et profiter de cette réalisation !
Un projet n’est jamais fini, il est seulement entrain de s’accomplir.
Pour cette dernière étape, vient le temps du retour.
Après le voyage, le choix de poursuivre le projet sur un autre axe ou de le clôturer s’offre à nous.
Dans le cadre d’une récolte de fonds comme avec La Mariposa, il est temps d’organiser la soirée de retour, de remettre le chèque à Gustave Roussy et de remercier chaque acteur de ce projet, chaque donateur. Il est temps également d’honorer les contreparties promises au retour, mais aussi de partager.
Faire des conférences, écrire des articles, un livre, témoigner, partager… Les envies pour le retours sont grandes, et c’est peut-être là que d’autres projets en lien avec celui-ci verront le jour… Qui sait ?
Au gré des rencontres et avancées, au gré des offres que la vie met sur notre chemin, cette dernière étape est peut-être la première d’un autre projet… Les possibilités sont grandes !
Dans tous les cas, il faut savoir prendre le temps et le recul nécessaire pour observer le projet passé. Intégrer et prendre conscience des montagnes soulevées et de l’impact du projet sur soi-même et sur notre objectif. Prendre conscience des apprentissages et acquis de ces mois de travail.
Ne pas oublier d’être fier de soi, et profiter un petit peu de la réalisation avant de repartir dans le tourbillon de la vie !
Pour s’éviter des heures de recherches sur la toile en quête de liens fiables et à jours, mais aussi d’informations récentes, voici un résumé de ce qui m’a été utile pour monter un projet de ce type.
Le principal outil que je peux partager est surtout de bien s’entourer et de ne pas hésiter à déléguer, demander et échanger. Même si l’on veut se débrouiller tout seul, y arriver et jouer de son égo, l’aide d’autrui est primordiale. Le jour où vous saurez exprimer « J’ai besoin d’aide pour.. », les choses s’éclaireront d’elles mêmes et tout sera plus simple.
Il faut se rappeler que même pour un tour du monde à la voile et sans assistance, l’équipe à terre est nombreuse et présente. C’est la même chose pour un projet. Vous aurez beau partir seul, l’équipe et l’entourage sera nécessaire que ça soit pour le bon déroulé du projet, pour les imprévus tout autant que pour le soutien dans les moments de doutes.
Ne négligez pas votre entourage, il est précieux !
Si cet article t’a plu, t’a été utile ou si tu as quelque chose à ajouter, n’hésites pas à partager ou à laisser un commentaire !
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.
Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.
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