« Magia del Pacifico Sur. »
Plus grosse zone portuaire d’Amérique du Sud et un des ports principaux à l’échelle mondiale, Guayaquil est passée du statut d’Eldorado du pacifique à la plaque tournante des drogues et la violence a petit à petit pris le contrôle.
En quatre ans, la ville a sombré dans la violence et le chaos. Les narcotrafiquants ont pris le dessus et terrorisent les habitants. En effet, enclavé entre le Pérou et la Colombie qui sont les deux plus gros pays producteurs de cocaine, Guayaquil est le point de départ de la poudre blanche vers l’Europe et les États Unis. Entrainant une recrudescence de la violence et un contrôle par la terreur.
Pourtant, la Perle du Pacifique a eu de belles heures derrière elle. Les incendies ont détruits quasiment toute la ville, mais le quartier Las Penas subsiste et son cimetière est un des plus beaux du monde avec celui de Florence (Italie). Le Malecon 2000 reste une promenade agréable et sécurisée.
Au delà de ça, il faut avouer que l’insécurité prend de la place ici. Les prisons débordent et le taux de criminalité est l’un des plus élevé du monde.
Guayaquil est une ville réputée pour sa dangerosité et sa criminalité.
En effet, ville portuaire, ses prisons débordent et régulièrement des mutineries et guerres de gang tuent des centaines de personnes. Il est très peu recommandé de s’y promener en dehors de quelques rues et un couvre feu à 18h permet de réduire un peu le risque. Malgré ça, la gastronomie a sa place grâce à la situation côtière et la culture joue un rôle important dans la ville avec ses oeuvres d’art et nombreux musées dispersés dans les différents quartiers.
J’y suis resté 2 jours et il n’en fallait pas plus. Une promenade le long du Malecon 2000 qui ressemble au jardin d’acclimatation de Paris. Un parc sécurisé avec des musées, des attractions pour les enfants et des jardins. Un musée d’art contemporain et le quartier Las Peñas où je ne me suis pas sentie vraiment en sécurité. Là haut, le phare blanc et azur veille sur la ville et ses favelas.
Puis j’ai gagné la très belle cathédrale, devant laquelle le petit parc Seminario abrite des dizaines d’iguanes. En liberté, ils cohabitent avec des tortues et des pigeons comme si tout était normal. Ça en est presque effrayant, on aurait peur de marcher dessus tellement il y en a partout ! Après ces quelques promenades, j’ai fais le tour de ce qui était le moins dangereux à Guayaquil et il est temps de partir.
Guayaquil :
Logement : Manso Boutique Guesthouse. 8€, chambre partagée, Petit déjeuner inclus.
Food : Sweet and Coffee
A Faire : Malecon 2000, quartier Las Peñas et Cerro Santa Ana, Parc Seminario (ou parc aux iguanes), Cathédrale Métropolitaine de Guayaquil
Moyenne : 35€/jour/pers.
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.
Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.
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