El Cuyo

El Cuyo, village de pêcheurs et plages paradisiaque au nord de la péninsule du Yucatan. Face au golf du Mexique, cette dernière étape en Amérique du Sud seras à la hauteur de ces 4 mois sur ce continent.

El Cuyo

« Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s’est couché sur réalisation humaine plus glorieuse. »

Préservé du tourisme de masse, cette plage de sable blanc à perte de vue offre son espace et ses lumières, comme une ode à l’horizon.

Caché entre immensité du Golf du Mexique et lagunes roses où les flamands se prélassent, El Cuyo est l’endroit parfait pour oublier la routine, se détendre et se déconnecter. En effet, ici il n’y a pas d’ATM, l’electricité est capricieuse et le réseau profite lui aussi de cette ambiance de vacance.

Jadis, cette région était consacrée à l’export de bois de Campêche et de gomme. Aujourd’hui, El Cuyo est devenu un village de pêcheurs paisibles, prenant soin de la biosphère qu’ils habitent et des quelques touristes qui viennent profiter de ce paradis caché du Mexique.

El Cuyo, Mexique turquoise.

La route est déserte, le réseau inexistant et nous sentons que nous sommes dans des terres peu fréquentées des touristes. Ici, les guerres de gang pour contrôler les terrains sont encore très actuelles. Dans certains villages, l’ambiance semble électrique.

Le soleil se couche doucement sur la plaine où les palmiers tranchent sur un ciel de feu. Ombres chinoises. On trouve encore peu de touristes (quoi qu’un peu plus qu’à Chelem quand même !) et des plages encore plus belles. C’est donc les pieds dans l’eau que je me promène sur la plage avant de me mettre au travail sur un transat. Les pauses ne sont que baignade dans une eau un peu trop chaude et eau de coco. 

Crépuscule de paix.

Le soir venu, le ciel m’offrira un coucher de soleil unique qui marquera ma mémoire, longtemps. Alors que le jour se termine, j’enregistre mon fichier, je ferme mon ordinateur, et je rejoins mes copines sur la plage.
Assises sur le sable encore chaud, le bruit de la marée se fait discret, comme pour ne pas perturber ces discutions profondes que le crépuscule nous offre de partager. Comme si la carapace du jour tombait et laissait aller la discussion, dans la douceur de la nuit tombante.

Au loin, l’astre de feu glisse doucement sous la ligne d’horizon, se faufilant entre le ponton et l’infini et nous laissant rêveuses, à contempler les couleurs du couchant. Doux moment où les confidences accompagnent le bruit de l’eau et renforcent ce lien, ici, sur cette plage. Avez-vous déjà pleuré de bonheur ? Moi oui, ce soir là, sur cette plage.

Cette plage où les silhouettes des couples de tous âges se promenant et s’aimant à la tombée de la nuit se détachent sur le ciel de feu. Cette plage où les couleurs de l’horizon se reflètent sur les bancs de sable apparaissant avec la marrée. Où le temps se fige, où le crépuscule intense et la beauté du moment accueilleront ces quelques larmes de bonheur. Celle-ci même, cette plage du Mexique loin de tout mais si proche de moi-même. Cette plage d’El Cuyo.

Liens et infos :

El Cuyo :
Logement : Cabana’s El Cuyo. Chambre privée, salle de bain, terrain de beach-volley, à 20m de la plage
A faire : plage, phare (demander l’accès à la mairie), excursion à Holbox, lagunas alentours
Food : Off de Vine, Casa Mangle, La Negrita Restaurante
Moyenne : 55€/jour/pers.

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