Iguazu

7ème merveille du monde naturel,
Entre Brésil, Argentine et Paraguay,
Site naturel époustouflant au milieu de l’Amazonie,
Comment trouver les mots pour décrire la magnificence naturelle..

IMG_1049

« Entre vert et bleu, Iguazú, Terre mystérieuse, où je t'ai aimée Pour la première fois. »

Iguazu, un des sites les plus beaux du monde.

Il ne s’agit pas simplement d’une seule chute, mais d’un ensemble de 275 cascades sur presque 3km. La plus haute atteint plus de 80 m de haut, c’est la Garganta del Diablo. La totalité des cascades déverse six mille tonnes d’eau par seconde !

Au croisement du Brésil et de l’Argentine, et autrefois du Panama (un grand barrage a été construit en 1982), au coeur de la forêt amazonienne, ce joyau de la nature provoque une émotion particulière. 

Entre faune et flore unique, ce site ne laissera personne indépendant. Il suffit d’oublier les hordes de touristes venus eux aussi admirer la grandeur de la nature, et vous passerez un moment fabuleux !

Le côté brésilien.

Arrivée à Foz do Iguaçu après 16h de bus depuis Buenos Aires, je suis étonnamment reposée. La ville est immense et vouloir gagner le centre à pieds se révèle vitre trop ambitieux alors que je marche 1h sur une ligne droite bitumée qui n’en finit pas. Un taxi me confirmera que les 2h restantes n’auraient vraiment pas eux de grand intérêt.
Je prends le bus 120, direction les chûtes côté brésilien. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. J’ai hâte et à la fois, peur d’être déçue de ce spectacle dont j’entends tant parler. Après tout, chaque regard est différent et des chutes impressionnantes j’en ai vu tellement au Canada..

J’arrive au guichet, prends mon billet dans un centre qui paraît immense. Un bus parcours les 12km qui séparent l’entrée de la réserve du site des chutes. Plusieurs arrêts se présentent. Un premier pour aller au pieds des chutes en bateau, un autre pour le trek des bananes, certainement un parcours pour les enfants. Dernier stop, tout le monde descend !

J’essaye de m’écarter rapidement des groupes de touristes mais ils sont nombreux, même à 8h30 du matin ! Et là, au détours d’une passerelle en bois.. Un premier aperçu des cascades. Une impressionnante rangée de chutes d’eau bien alignées au débit régulier, dans un décors de jungle et sublimés d’arc-en-ciel offerts par le beau temps. Wahou.
Je continue le parcours en slalomant entre les perches à selfies, poussettes et embouteillages humains. Chaque trouée d’arbres est plus belle que la précédente, je suis éblouie par la beauté du spectacle. J’arrive vers la Gargantua Del Diablo. Là, une passerelle s’avance sur l’eau, au dessus d’une des chutes et au pied d’une autre. Le débit est impressionnant, le mouvement de l’eau hypnotisant C’est la plus grosse partie des chutes. Un coup de vent et tout le monde est trempé ! Le vacarme des chutes efface celui des hélicoptères survolants le site.
Entre les photographes qui nous poussent pour prendre des photos que les touristes paieront ensuite comme dans un parc d’attraction, l’eau qui à chaque changement de direction du vent me fouette le visage et menace mon appareil photo et le monde qui se tasse sur la passerelle, il faut réussir à se mettre dans sa bulle pour apprécier ce moment sensationnel, et encore ces arc-en-ciel.

Je remonterai trempée, fuyant le monde par un escalier désert sans voir qu’il y avait un ascenseur menant à un mirador avec un point de vue au dessus des chutes. Trop de monde, l’impression d’être à la sortie d’une attraction foraine.. j’en raterai un point de vue certainement magnifique !

Après 2h à admirer un spectacle merveilleux malgré le monde, je repars dans un état d’esprit contrasté entre des étoiles plein les yeux de cette merveille de la nature rendue accessible tout en gardant son côté sauvage, et un dégout de la foule liée à sa perche à selfie d’une main et à son soda de l’autres et criant dans le bus retour jusqu’au retour à l’entrée du parc. 
Je trouve quand même cela cher pour ces 2h en file indienne, et espère remplir le reste de ma journée ici. Il est 10h, j’ai déjà fini le côté brésilien des chutes d’Iguaçu, en prenant mon temps.

Le parc aux oiseaux.

En face du parc brésilien, il suffit de traverser la route pour trouver le Parque de Aves, un parc présentant la faune locale en Amazonie.

Flamands roses, ibis, croco, tortues, boa, anaconda, perroquets, espèces nocturnes, harpies, choucas, papillons, toucans et autres volatiles sont recueillis et soignés ici dans un environnement naturel, dans d’immenses volières que nous traversons tout au long du parc.

J’ai eu la chance d’admirer une grande partie de ces espèces en Bolivie lors d’un précédent voyage, en liberté et à l’état sauvage. Cela n’enlève rien au spectacle qui s’offre à moi et je prends un plaisir fou à jouer avec mon appareil photo et les multiples couleurs des oiseux ! J’ai tout mon temps, et les différentes espèces prendront la pose quand je rentrerais dans les différentes volières, pour mon plus grand bonheur !
Le toucan voudra tellement jouer avec moi que la gardienne me demandera même de reculer alors qu’il me suivra à chaque pas.

Le côté argentin.

Le lendemain matin un bus m’emmènera côté argentin. 1ère frontière du voyage !
Ici, pas de tampon sur le passeport. Le bus nous dépose, nous passons tous rapidement la douane et reprenons ce même bus pour Puerto Iguazú, la ville argentine du site. Je rencontre Ophélie à l’auberge, une française vivant au Mexique avec qui je passerai la journée.
Nous prenons donc un autre bus pour les chutes où j’achète mon ticket et par la même occasion, je découvre le taux de change argentin. Je ne comprendrais pourquoi qu’après quelques jours mais sachez qu’en payant par carte, 5500 pesos n’auront pas la même valeur selon les banques.

Ici, il y a plusieurs parcours pour voir différentes cascades. Nous prenons d’abord un train pour la Gargantua del Diablo, plus haute et impressionnante cascade des Chutes d’Iguazú. En chemin, nous aurons la chance de voir une dizaine de toucans voler juste au dessus de nous et se poser tout près. Une passerelle passe sur l’eau sur un peu plus d’un kilomètre et arrive au dessus de la cascade posée au dessus du vide. C’est vertigineux. Nous sommes au dessus de la cassure, là où le sol disparait pour laisser place à un énorme trou d’eau où, 80 mètres plus bas, le Rio Iguaçu disparait sous la brume épaisse formée par les remous. Le débit est vraiment impressionnant !
La suite du site se divise en plusieurs marches à travers la jungle pour observer les différentes cascades. En fait, les chutes d’Iguazu sont un ensemble de 275 cascades sur 2,7 kilomètres. A chaque point de vue nous sommes éblouies par la beauté du site digne des décors du Marsupilami ! Différentes passerelles nous permettent d’évoluer à travers la jungle, nous laissant découvrir des points de vues plus grandioses les uns que les autres.

Nous finirons la journée avec une bonne bière pendant que la pluie tombe allègrement sur les 3 frontières, retraçants cette journée incroyable avant de tomber dans les bras de Morphée et de, le lendemain, prendre la route pour la suite du voyage.

 

Liens et infos :

Foz do Iguaçu :
Logement : Concept Design Hostel & Suites. 12€, dortoir femmes, piscine, cuisine, petit déjeuner inclus.
A Faire : Parc des chûtes d’Iguaçu (16€), Parque de Aves (15€), Marque des 3 frontières (de 14h à 21h).
Moyenne : 60€/jour/pers.

Puerto Iguazú :
Logement : Cataratas Jazz Hostel. 7,50€, dortoir mixte, bar et restaurant, petit déjeuner inclus.
A Faire : Parc des chutes d’Iguazu (14€)
Moyenne : 41€/jour/pers

Si cet article t’a plu, t’a été utile ou si tu as quelque chose à ajouter, n’hésites pas à partager ou à laisser un commentaire !

Commentaires récents

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Partager l'article :

    Derniers articles

    Vallée de la Nubra

    Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.

    Vallée de l’Indus

    A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.

    Trek de Digar-La

    Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.