Mindo

Paradis perdu au coeur de la forêt tropicale équatorienne, Mindo est un petit village de montagne verte et touffue.
Dans une ambiance unique, mystique et poétique, je vous emmène découvrir ce paradis perdu et méconnu.
Mindo

« Chaque minute en Amazonie, on déboise l'équivalent de 60 terrains de football. C'est un peu idiot, il n'y aura jamais assez de joueurs. »

Sur les pans du volcan Pichincha, la réserve de Mindo – Nambillo abrite une riche biodiversité sur 22 000 hectares de foret tropicale protégée.

Reconnue comme une réserve unique pour y observer les oiseaux, ce paradis loin des villes abrite de nombreuses espèces de volatiles et de papillons et est classée zone importante pour la protection des oiseaux (Important Bird Area) par Birdlife International.

Entre randonnées et observation des ovipare et insectes peuplant cette foret dense, Mindo est l’endroit parfait pour se reposer et respirer dans la folie d’un long voyage.

Mindo, oasis de verdure.

Après quelques jours à Quito, quoi de mieux que de partir dans la nature pour se ressourcer. C’est donc à Mindo que je décide de poser mon sac.

Mindo, c’est un petit village dans la forêt équatorienne. Réputé pour sa biodiversité, il y règne un calme apaisant et peu de voyageurs s’y arrêtent. Le hameau a des airs de village hippie d’ailleurs. Pour ma part, j’ai trouvé un petit lodge à 30 minutes du village, au cœur de la forêt.

Je m’installe dans le hamac face à la forêt avec un bon livre quand j’entends bourdonner autour de moi. Une dizaine de colibris viennent s’abreuver d’eau sucrée à 1 m de moi. Quel spectacle ! Je troque aussitôt le livre pour l’appareil photo. L’exercice est intéressant, les oiseaux sont vifs et très rapides ! Après quelques beaux clichés, j’ai la chance d’observer 2 toucans dans un arbre et de voir un énorme papillon voler autour de moi.

El Mariposario de Mindo.

Au coeur de la forêt tropicale, je découvre un télésiège. Ça n’est pas une blague, un télésiège en plein cœur de la jungle !
Ni une ni deux, j’embarque et me retrouve sur une remontée mécanique au dessus de la canopé. C’est magnifique ! La forêt à perte de vue, et moi sur mon siège, seule, suspendue à un câble. Incroyable expérience.

Je me rend dans un centre d’observation des papillons, le Mariposario.
Ils volent par centaines dans un grand jardin. Des bleus, des orange, des vert, jaune, violets.. il y en a de toutes les couleurs et de toutes les tailles !

En prenant un peu de banane fermentée sur sa main, ils viennent se poser et déguster. Ils sont tellement gros qu’au début c’est effrayant, mais avec du sang froid et un peu de courage, je me lance. Drôle de sensation ! J’assiste aussi à un papillon sortant de sa chrysalide. Quel emerveillement !

Cacao et café tropicaux.

Je me rend ensuite dans une fabrique de café et chocolat. Comme je suis toute seule, j’ai le droit à un cours particulier et fabrique mon propre café ainsi que ma propre pâte de cacao dans au cours d’un atelier artisanal.

Il faut 70 grains pour un expresso. De la récolte, il faut ensuite l’éplucher, le sécher, l’écosser, le torréfier puis le moudre, le filtrer et déguster ! Un travail fastidieux si l’on prend en compte la précision, de la torréfaction, la répétition du ramassage ou encore la pénibilité de l’épluchage. On comprend mieux l’avantage des machines pour ce genre de tâches !

Nous passons ensuite au cacao.
De la cabosse il faut faire fermenter la fève, puis la sécher, la griller, une fois froide l’écosser et enfin la passer au moulin afin d’obtenir une pâte de cacao pure et amère. Après cette étape, on ajoute le sucre, le lait et le beurre de cacao selon le résultat désiré (chocolat au lait, blanc ou noir). Ce mélange sera travaillé pendant 3 jours dans une machine appelée conche. Ensuite, il faudra respecter une courbe de température précise afin de réguler les différents corps gras présents dans le mélange, le mouler et le laisser cristaliser.
C’est seulement là que le chocolat devient celui que l’on aime croquer. Lisse, brillant et cassant, avec un maximum d’atomes et de saveurs.

D’ailleurs pour les amateurs de chocolat, vous pouvez aller faire un tour chez The French Art de Vivre. Ce chocolatier lyonnais met tout son coeur dans des produits de qualité et faits avec amour. Ensemble, nous avons créés une tablette de chocolat solidaire et engagée. Pour l’achat d’une tablette La Mariposa, 5€ sont reversés au projet pour la recherche contre les tumeurs endocrines. Alors n’hésite pas, c’est juste ici !

Tarabita et cascades de Mindo.

Je pars ensuite faire la randonnée des cascades.

C’est une randonnée à laquelle on accède par une nacelle filant au dessus de la jungle. Pas de télésiège cette fois ci, mais une tarabita. C’est un gros panier en métal qui va d’un côté à l’autre de la jungle pour trimbaler des humains. La cascade principale est fermée à cause de l’orage de la veille. Je fais donc les autres chutes et décide de remonter à pieds en voyant que le parcours peut faire une boucle.

Quel plaisir de marcher dans la forêt ! Les premiers rayons du soleil laissent apparaître la forêt tropicale qui se réveille, c’est magnifique.

Ce séjour a été une réelle pause dans un voyage qui va vite et où tout s’enchaîne. Je reprends ma route vers le nord sans tarder, en direction d’un autre pays à l’ambiance et aux couleurs latino.

Liens et infos :

Mindo :
Logement : Sendero de las Aves, 15€, chambre + SDB privée
Food : Las Tongas Mindo  
A Faire : Sentier des cascades + tarabita (5$), Mariposas de Mindo (7,5$), Quinde Mindo Coffee et Chocolate (18$), Teleferico Mindo (8$ À/R)
Moyenne : 55€/jour/pers.

Si cet article t’a plu, t’a été utile ou si tu as quelque chose à ajouter, n’hésites pas à partager ou à laisser un commentaire !

Commentaires récents

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Partager l'article :

    Derniers articles

    Vallée de la Nubra

    Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.

    Vallée de l’Indus

    A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.

    Trek de Digar-La

    Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.