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« No ducor, duco. » - « Je ne suis pas conduit, je conduis. »
Devise de Sao Paulo
Bem-vindo à Sao Paulo !
Il fait beau le matin et tu n’as jamais vu autant d’eau tomber du ciel l’après-midi. Il fait une chaleur étouffante alors que les paulistas sont habillés chaudement.
Ville immense et oppressante, les écarts de richesse sont impressionnants et l’insécurité est bien présente. Mais il règne ici une vibration artistique particulière, de beaux endroits et les brésiliens sont sympas donc ça va, c’est pas la cata !
Plus grande ville d’Amérique du Sud avec plus de 12M d’habitants, elle est aussi la plus grande ville italienne du monde (6M d’italiens à Sao Paulo). Elle est également le principal centre financier, commercial et industriel de l’Amérique latine, ce qui en fait la capitale économique du Brésil.
Après une douzaine d’heures de vol j’arrive enfin à Sao Paulo, première étape de l’aventure.
Je suis saisie par la chaleur et me libère des couches de pulls empilés à cause des températures négatives du départ.
Il est 6h du matin. Je prends le temps d’assimiler les informations. J’aimerais prendre un taxi mais suis paralysée par la peur.
Quitter l’aéroport, c’est commencer officiellement le voyage. C’est concrétiser des mois de travail, c’est ce dernier pas après lequel je ne peux plus reculer. Qu’il est difficile ce pas. Allez, J’y vais !
Ici, on parle portugais.Je ne comprends pas grand chose et il est compliqué de me faire comprendre. J’arrive tant bien que mal à prendre un taxi et embarque pour la ville. L’aéroport est à 1h30 de route de l’auberge. Je dormirai finalement tout le trajet, ça vallait le coup d’avoir peur !
Poumon de la ville, le parc Ibirapuera est à la fois un lieu de promenade, de rencontre et de loisirs. On y trouve des restaurants, de quoi faire de la barque, mais aussi des musées et des oeuvres contemporaines.
Après quelques pas, la pluie nous surprend. Nous nous abritons sous un pauvre parasol qui s’avèrera rapidement être inutile lorsque la grêle prendra le relais. C’est trempés jusqu’aux os, observant l’eau former des lacs au milieu du parc qu’un taxi jouera les amphibies. Retour à l’auberge alors qu’un magnifique coucher de soleil s’offre à nous, entre ciel d’orage et calme d’après tempête.
La cathédrale da Sé a été détruite puis reconstruite à plusieurs reprises. Elle est aujourd’hui l’un des plus grands édifices religieux au monde. Son orgue de 12000 tubes est l’un des plus grands d’Amérique du Sud.
L’intérieur est épuré et des chants religieux accompagnent ma visite.
Sur le parvis, la plaça da Sé est bordée de palmiers. Quelques scènes de vie, une dame courant après son sac en criant au voleur et un ciel menaçant. Je range prudemment mon appareil photo et marche en direction d’autres points d’interêts. Erreur de débutante, c’est à côté sur le plan mais il me faut bien 1h de marche pour gagner le quartier voisin.
Les rues sont sales, l’ambiance est oppressante et je ne me sens pas à l’aise. Je marche à vive allure au milieu du béton. Des oeuvres d’art recouvrent les murs et les sans-abris jonchent le sol.
Après quelques heures de marche j’arrive sur l’Avenida Paulista. Plus grande et plus célèbre artère de la ville, elle est bordée d’arbres et respire le luxe.
Ici, les haillons ont laissés place aux costumes, cravates. Les pieds nus ou mal chaussés se dressent maintenant sur des talon aiguilles et les vitrines sales et désordonnées ont laissées place aux boutiques de luxe.
Haut lieu d’art, place principale des grands défilés, concentration de grands centres financiers et sièges sociaux, elle est le symbole de la puissance économique de la ville.
Je terminerais mon séjour à Sao Paulo par Vila Madalena, quartier de jeunes, d’artistes et de communautés minoritaires.
Ici l’ambiance est différente. Plus légères, plus joyeuses et bien plus colorées, les rues offrent au regard bien des oeuvres.
Dans le Beco do Batman, chaque coin de béton, chaque centimètre de brique, chaque pavé au sol est recouvert de pigments colorés égaillant la vie des habitants.
Les touristes et les jeunes se retrouvent ici. Les rues regorgent de vie malgré le temps menaçant. Entre art, mode, musique, restaurants et bars branchés, voilà de quoi bien conclure la visite de cette drôle de ville !
São Paulo :
Logement : Hostel Casa Azul. 13€, dortoir mixte, Petit déjeuner à 5€.
Food : Casaria SP
A Faire : Parc Ibirapuera, Avenue Paulista, Vila Madalena, Beco do Batman, Cathédrale da Sé, Mercado municipal
A savoir : La ville est dangereuse surtout la nuit, Uber (VTC) fonctionne très bien, Sao Paulo est une des villes les plus chères du Brésil.
Moyenne : 46€/jour/pers.
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